samedi 23 juin 2007

Argentina / Santa Cruz / El calafate – Glaciar Perito moreno

L'an dernier lorsque je me trouvais en Australie, je me souviens qu'un certain John PURCELL m'avais dis que c'était dommage de quitter un pays sans en avoir vu quelques uns de ses principaux atours surtout que l'on n'est jamais sûr de revenir en ces lieux.
J'ai suivi son conseil pour aller faire un tour du coté d'Ayers Rock.

Cette année, j'ai décidé de renouveler l'expérience au 'Sur del Sur' de l'argentine.

Je vous épargne les discussions de sourds à l'agence de voyage mais j'ai quand même réussi à obtenir un voyage pour un week-end prolongé (vendredi – lundi).

J'ai donc quitté Puerto Madryn le vendredi à 6H du mat' pour l'aéroport de Trelew. Comme dans toutes les villes il y a sur les routes qui la quitte des postes de police et, ce matin là, nous avons eu le droit à un arrêt pour vérification du contenu du coffre.

Rien de spécial sur mon vol vers 'El Calafate' si ce n'est que c'est le seul qui a été à l'heure durant mes différents transferts pendant ces 4 jours.

Je n'avais rien planifié de mes activités locales pour ce long week-end (uniquement les transferts depuis les aéroports et les réservations d'hôtel).
Renseignements pris auprès de l'agence locale et de l'hôtel, j'ai contracté un 'Remiss' (taxis locaux que l'on trouve dans toutes les villes d'Argentine pour un prix modeste) pour me rendre au 'Glaciar Perito Moreno' (80 km) particulièrement recommandé par mon voisin de voyage dans l'avion. J'avais vaguement souvenir de ce nom dans l'actualité sur la rupture du glacier (en 2004 comme je devais l'apprendre par la suite).

Comme il avait neigé la veille, mon chauffeur a pris ses pneus clous lors de notre départ. Et fort heureusement puisque les gardiens du parc national l'ont obligés à les monter. Après quelques minutes à observer le paysage plutôt sympa nous voila reparti sur une route complètement gelée avec une température avoisinant les –5°. Malgré une conduite prudente, nous avons été subitement dépassé par l'arrière du véhicule et avons été arrêté par un arbre avant de nous retrouver dans le fossé. Malgré un peu de taule froissée, nous avons pu repartir. Je crois que j'ai bien fait de ne pas choisir l'option voiture de loc' qui m'avait également été suggéré …

Après quelques kilomètres, on découvre enfin une première vision de l'objet de la visite. Et là on se dit que la suggestion des différentes personnes était plutôt bienvenue



On parcourt encore un bout de chemin pour atteindre le lieu de la visite. A partir de là j'en prends plein les yeux.

Evidemment malgré un bon appareil, il est difficile de retranscrire tout ce que je perçois dans mon champ de vision. Il y a plusieurs paliers d'observations qui vous rapprochent au fur et à mesure du glacier






L'impression qui se dégage de ce bloc de glace (55/60m d'épaisseur, 14 km de long) est plutôt étrange : masse immobile mais dégageant une force incessante. J'entends parfois même des craquements de certains morceaux de glace à l'intérieur du glacier. Quelques morceaux plus petits se détachent sur la parois faisant face au lac


La partie du glacier qui a en 2003 séparé le lac en 2 reste partiellement visible. On peut aisément imaginé le travail de l'eau qui a commencé par creusé un tunnel sous la glace, puis une arche avant l'effondrement final de l'édifice en 2004.



Une video donne une meilleure vue panoramique de l'ensemble






Après 2 heures passées à contempler ce spectacle, je suis rentré à l'hôtel.

Le lendemain matin j'ai fait un petit tour de la ville 'El Calafate'. Ici pas question de se lever tôt puisque de toute façon à 9H15 il fait encore nuit noire.
L'impression qui se dégage est celle d'une petite ville essentiellement orientée vers les touristes même si à cette époque de l'année et avec le froid glacial ils sont plutôt rares.


L'après-midi j'ai patienté longtemps pour un avion qui n'en finissait pas d'arriver. Je crois même qu'à l'heure où j'étais supposé décoller il n'était pas encore parti de Buenos Aires.

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