Enfin de retour à la maison. Ma petite famille commençait vraiment a me manquer.
Je vais enfin pouvoir profiter des beaux jours qui s'annoncent après l'hiver Argentin rigoureux.
See you on next travel
samedi 30 juin 2007
lundi 25 juin 2007
Argentina / Tierra Del Fuego / Ushuaïa
Après avoir bien patienté, j'ai fini par avoir un vol pour Ushuaïa.
Là encore, j'ai suivi les conseils qui m'ont été donnés.
Le matin, j'ai participé à une excursion dans le petit train des anciens bagnards qui
ont été les premiers occupants de ce lieu : Tren del fin del mundo
Après une demi-heure de trajet nous arrivons au terminus pour poursuivre la visite commentée en car à travers le parc national jusqu'à l'extrémité de la route national 3 (commentaires en espagnol uniquement ce qui fait que je ne pourrais pas vous retranscrire grand chose)
Le nom de 'national' est un peu usurpé sur la fin puisqu'il s'agit surtout d'une piste. Mais bon …
A mon retour, quelques pas dans la ville (60000 hab) pour prendre quelques photos
Avec le souvenir de certaines îles Malouines encore bien présentes
L'après-midi, uns sortie bateau pour voir la fameux phare présent sut toutes les photos du coin ainsi que quelques phoques (pour une fois s'agitant dans l'eau plutôt que se dorant la pilule sur la plage) et cormorans
Petit résumé de l'ambiance en video
Le lendemain, retour vers Puerto Madryn via Buenos Aires. Et toujours ces retards ! A noter que sur les panneaux d'affichage de l'aéroport, l'avion est toujours 'in hora' même si l'horaire est adaptée chaque fois que le départ est reporté : bizarre !
Pour une fois, je voyage de jour et j'ai l'agréable surprise de pouvoir photographier la fameuse 'Peninsula Valdes' lors de notre remontée vers le nord du pays
Encore quelques jours de travail avant mon retour en France prévu le samedi 30 Juin.
Là encore, j'ai suivi les conseils qui m'ont été donnés.
Le matin, j'ai participé à une excursion dans le petit train des anciens bagnards qui
ont été les premiers occupants de ce lieu : Tren del fin del mundo
Après une demi-heure de trajet nous arrivons au terminus pour poursuivre la visite commentée en car à travers le parc national jusqu'à l'extrémité de la route national 3 (commentaires en espagnol uniquement ce qui fait que je ne pourrais pas vous retranscrire grand chose)
Le nom de 'national' est un peu usurpé sur la fin puisqu'il s'agit surtout d'une piste. Mais bon …
A mon retour, quelques pas dans la ville (60000 hab) pour prendre quelques photos
Avec le souvenir de certaines îles Malouines encore bien présentes
L'après-midi, uns sortie bateau pour voir la fameux phare présent sut toutes les photos du coin ainsi que quelques phoques (pour une fois s'agitant dans l'eau plutôt que se dorant la pilule sur la plage) et cormorans
Petit résumé de l'ambiance en video
Le lendemain, retour vers Puerto Madryn via Buenos Aires. Et toujours ces retards ! A noter que sur les panneaux d'affichage de l'aéroport, l'avion est toujours 'in hora' même si l'horaire est adaptée chaque fois que le départ est reporté : bizarre !
Pour une fois, je voyage de jour et j'ai l'agréable surprise de pouvoir photographier la fameuse 'Peninsula Valdes' lors de notre remontée vers le nord du pays
Encore quelques jours de travail avant mon retour en France prévu le samedi 30 Juin.
samedi 23 juin 2007
Argentina / Santa Cruz / El calafate – Glaciar Perito moreno
L'an dernier lorsque je me trouvais en Australie, je me souviens qu'un certain John PURCELL m'avais dis que c'était dommage de quitter un pays sans en avoir vu quelques uns de ses principaux atours surtout que l'on n'est jamais sûr de revenir en ces lieux.
J'ai suivi son conseil pour aller faire un tour du coté d'Ayers Rock.
Cette année, j'ai décidé de renouveler l'expérience au 'Sur del Sur' de l'argentine.
Je vous épargne les discussions de sourds à l'agence de voyage mais j'ai quand même réussi à obtenir un voyage pour un week-end prolongé (vendredi – lundi).
J'ai donc quitté Puerto Madryn le vendredi à 6H du mat' pour l'aéroport de Trelew. Comme dans toutes les villes il y a sur les routes qui la quitte des postes de police et, ce matin là, nous avons eu le droit à un arrêt pour vérification du contenu du coffre.
Rien de spécial sur mon vol vers 'El Calafate' si ce n'est que c'est le seul qui a été à l'heure durant mes différents transferts pendant ces 4 jours.
Je n'avais rien planifié de mes activités locales pour ce long week-end (uniquement les transferts depuis les aéroports et les réservations d'hôtel).
Renseignements pris auprès de l'agence locale et de l'hôtel, j'ai contracté un 'Remiss' (taxis locaux que l'on trouve dans toutes les villes d'Argentine pour un prix modeste) pour me rendre au 'Glaciar Perito Moreno' (80 km) particulièrement recommandé par mon voisin de voyage dans l'avion. J'avais vaguement souvenir de ce nom dans l'actualité sur la rupture du glacier (en 2004 comme je devais l'apprendre par la suite).
Comme il avait neigé la veille, mon chauffeur a pris ses pneus clous lors de notre départ. Et fort heureusement puisque les gardiens du parc national l'ont obligés à les monter. Après quelques minutes à observer le paysage plutôt sympa nous voila reparti sur une route complètement gelée avec une température avoisinant les –5°. Malgré une conduite prudente, nous avons été subitement dépassé par l'arrière du véhicule et avons été arrêté par un arbre avant de nous retrouver dans le fossé. Malgré un peu de taule froissée, nous avons pu repartir. Je crois que j'ai bien fait de ne pas choisir l'option voiture de loc' qui m'avait également été suggéré …
Après quelques kilomètres, on découvre enfin une première vision de l'objet de la visite. Et là on se dit que la suggestion des différentes personnes était plutôt bienvenue
On parcourt encore un bout de chemin pour atteindre le lieu de la visite. A partir de là j'en prends plein les yeux.
Evidemment malgré un bon appareil, il est difficile de retranscrire tout ce que je perçois dans mon champ de vision. Il y a plusieurs paliers d'observations qui vous rapprochent au fur et à mesure du glacier
L'impression qui se dégage de ce bloc de glace (55/60m d'épaisseur, 14 km de long) est plutôt étrange : masse immobile mais dégageant une force incessante. J'entends parfois même des craquements de certains morceaux de glace à l'intérieur du glacier. Quelques morceaux plus petits se détachent sur la parois faisant face au lac
La partie du glacier qui a en 2003 séparé le lac en 2 reste partiellement visible. On peut aisément imaginé le travail de l'eau qui a commencé par creusé un tunnel sous la glace, puis une arche avant l'effondrement final de l'édifice en 2004.
Une video donne une meilleure vue panoramique de l'ensemble
Après 2 heures passées à contempler ce spectacle, je suis rentré à l'hôtel.
Le lendemain matin j'ai fait un petit tour de la ville 'El Calafate'. Ici pas question de se lever tôt puisque de toute façon à 9H15 il fait encore nuit noire.
L'impression qui se dégage est celle d'une petite ville essentiellement orientée vers les touristes même si à cette époque de l'année et avec le froid glacial ils sont plutôt rares.
L'après-midi j'ai patienté longtemps pour un avion qui n'en finissait pas d'arriver. Je crois même qu'à l'heure où j'étais supposé décoller il n'était pas encore parti de Buenos Aires.
J'ai suivi son conseil pour aller faire un tour du coté d'Ayers Rock.
Cette année, j'ai décidé de renouveler l'expérience au 'Sur del Sur' de l'argentine.
Je vous épargne les discussions de sourds à l'agence de voyage mais j'ai quand même réussi à obtenir un voyage pour un week-end prolongé (vendredi – lundi).
J'ai donc quitté Puerto Madryn le vendredi à 6H du mat' pour l'aéroport de Trelew. Comme dans toutes les villes il y a sur les routes qui la quitte des postes de police et, ce matin là, nous avons eu le droit à un arrêt pour vérification du contenu du coffre.
Rien de spécial sur mon vol vers 'El Calafate' si ce n'est que c'est le seul qui a été à l'heure durant mes différents transferts pendant ces 4 jours.
Je n'avais rien planifié de mes activités locales pour ce long week-end (uniquement les transferts depuis les aéroports et les réservations d'hôtel).
Renseignements pris auprès de l'agence locale et de l'hôtel, j'ai contracté un 'Remiss' (taxis locaux que l'on trouve dans toutes les villes d'Argentine pour un prix modeste) pour me rendre au 'Glaciar Perito Moreno' (80 km) particulièrement recommandé par mon voisin de voyage dans l'avion. J'avais vaguement souvenir de ce nom dans l'actualité sur la rupture du glacier (en 2004 comme je devais l'apprendre par la suite).
Comme il avait neigé la veille, mon chauffeur a pris ses pneus clous lors de notre départ. Et fort heureusement puisque les gardiens du parc national l'ont obligés à les monter. Après quelques minutes à observer le paysage plutôt sympa nous voila reparti sur une route complètement gelée avec une température avoisinant les –5°. Malgré une conduite prudente, nous avons été subitement dépassé par l'arrière du véhicule et avons été arrêté par un arbre avant de nous retrouver dans le fossé. Malgré un peu de taule froissée, nous avons pu repartir. Je crois que j'ai bien fait de ne pas choisir l'option voiture de loc' qui m'avait également été suggéré …
Après quelques kilomètres, on découvre enfin une première vision de l'objet de la visite. Et là on se dit que la suggestion des différentes personnes était plutôt bienvenue
On parcourt encore un bout de chemin pour atteindre le lieu de la visite. A partir de là j'en prends plein les yeux.
Evidemment malgré un bon appareil, il est difficile de retranscrire tout ce que je perçois dans mon champ de vision. Il y a plusieurs paliers d'observations qui vous rapprochent au fur et à mesure du glacier
L'impression qui se dégage de ce bloc de glace (55/60m d'épaisseur, 14 km de long) est plutôt étrange : masse immobile mais dégageant une force incessante. J'entends parfois même des craquements de certains morceaux de glace à l'intérieur du glacier. Quelques morceaux plus petits se détachent sur la parois faisant face au lac
La partie du glacier qui a en 2003 séparé le lac en 2 reste partiellement visible. On peut aisément imaginé le travail de l'eau qui a commencé par creusé un tunnel sous la glace, puis une arche avant l'effondrement final de l'édifice en 2004.
Une video donne une meilleure vue panoramique de l'ensemble
Après 2 heures passées à contempler ce spectacle, je suis rentré à l'hôtel.
Le lendemain matin j'ai fait un petit tour de la ville 'El Calafate'. Ici pas question de se lever tôt puisque de toute façon à 9H15 il fait encore nuit noire.
L'impression qui se dégage est celle d'une petite ville essentiellement orientée vers les touristes même si à cette époque de l'année et avec le froid glacial ils sont plutôt rares.
L'après-midi j'ai patienté longtemps pour un avion qui n'en finissait pas d'arriver. Je crois même qu'à l'heure où j'étais supposé décoller il n'était pas encore parti de Buenos Aires.
mercredi 20 juin 2007
Tragedia en Aluar
Aujourd'hui a eu lieu un accident sur le site où je travaille. Le toit du nouveau silo à alumine en construction s'est écroulé sur les travailleurs : 10 morts boliviens et 3 blessé très graves
Je n'ai appris la nouvelle qu'en rentrant à l'hôtel car cela s'est déroulée sur une partie du site éloignée de nos bureaux.
Rien à ajouter : seuls les journaux à sensation ou le 20H se délectent de ce type de catastrophe humaine !
Je n'ai appris la nouvelle qu'en rentrant à l'hôtel car cela s'est déroulée sur une partie du site éloignée de nos bureaux.
Rien à ajouter : seuls les journaux à sensation ou le 20H se délectent de ce type de catastrophe humaine !
mardi 19 juin 2007
Echos d'Afrique du Sud
J'ai appris avec plaisir que les gars avec qui je travaillais en Afrique du Sud ont assuré comme des dieux et que l'ensemble de l'usine est à présent géré par le nouveau système que nous avons mis en place.
Félicitations à eux surtout qu'il restait quelques points à régler après mon départ.
J'espère qu'ils ont sabré une vrai bouteille de champ' pour l'occasion.
Comme ils ont fini en avance sur les plannings (~1mois), je suppose que maintenant ils tapent la belote.
Un des souvenirs du projet ...
NB: pour ceux qui ne l'auraient pas remarqué, la-bas, c'est le T-Shirt imposé. Ici, c'est T-shirt + pull + blouson cuir + bonnet + gants. Snif !
hasta luego
lundi 18 juin 2007
Peninsula Valdes
Au programme de ce dimanche, nous avons prévu de faire le tour de la fameuse Peninsula Valdes.
Pour cela, il est déjà nécessaire de se rendre à Puerto Piramides. De ce point, ce n'est plus que de la piste et vous vous dirigez vers le nord pour atteindre Punta Norte.
Normalement, c'est le lieu d'observation des orques. Comme d'habitude, nous arrivons dans un endroit presque désert avec seulement 4/5 maisons et une belle plage où se reposent quelques phoques.
Nous allons jusqu'à un petit observatoire où la gardienne nous indique que le dernier orque a été observé le 14 (soit 3 jours avant notre passage) et nous indique le tableau où sont notées toutes les informations correspondantes. Elle nous sort même une énorme paire de jumelle pour que l'on puisse observer la mer.
Après un peu de temps d'observation et le froid glacial commençant à nous saisir, nous décidons de poursuivre notre parcours. Nous nous arrêtons quelques instants à la sortie du paté de maisons pour prendre des photos sans intérêt sauf pour nous (distance au prochain lieu d'habitation soit par la route du bord de mer, soit par la route que nous venons d'emprunter).
Tout à coup, nous voyons revenir vers nous la gardienne qui crie 'Orcas ! Orcas' et nous comprenons que nous devons faire demi-tour pour accomplir le but de notre visite.
Effectivement, à l'aide des jumelles nous sommes en mesure de voir non pas mais 2 orques. L'observation est plutôt difficile car les orques sont loin et ils ne restent que peu de temps en surface entre 2 plongées.
La gardienne qui passent ses journées à les observer nous indiquent que ce sont 'Mel' et 'Sol'.
Tous les orques vivant dans le secteur sont identifiés comme l'indique l'affiche en fonction de leur aileron et peut-être leurs taches blanches
J'avoue que je serai bien géné de confirmer ou d'infirmer les dires de la gardienne. Mais bon, un grand merci à elle qui a eu la gentillesse de courir pour venir nous rechercher malgré un age plutôt avancé. C'est un peu le reflet de la Patagonie : un climat rude mais des habitants très chaleureux.
Ensuite, nous avons poursuivi notre parcours avec quelques points de vue sympa et l'endroit où à une autre époque de l'année nous aurions pu voir des pinguoins
Sur le parcours du retour, encore beaucoup de moutons, quelques guanacos, et d'autres animaux que nous n'avions pas croisés jusque là. Et tous en liberté bien entendu :
Pour cela, il est déjà nécessaire de se rendre à Puerto Piramides. De ce point, ce n'est plus que de la piste et vous vous dirigez vers le nord pour atteindre Punta Norte.
Normalement, c'est le lieu d'observation des orques. Comme d'habitude, nous arrivons dans un endroit presque désert avec seulement 4/5 maisons et une belle plage où se reposent quelques phoques.
Nous allons jusqu'à un petit observatoire où la gardienne nous indique que le dernier orque a été observé le 14 (soit 3 jours avant notre passage) et nous indique le tableau où sont notées toutes les informations correspondantes. Elle nous sort même une énorme paire de jumelle pour que l'on puisse observer la mer.
Après un peu de temps d'observation et le froid glacial commençant à nous saisir, nous décidons de poursuivre notre parcours. Nous nous arrêtons quelques instants à la sortie du paté de maisons pour prendre des photos sans intérêt sauf pour nous (distance au prochain lieu d'habitation soit par la route du bord de mer, soit par la route que nous venons d'emprunter).
Tout à coup, nous voyons revenir vers nous la gardienne qui crie 'Orcas ! Orcas' et nous comprenons que nous devons faire demi-tour pour accomplir le but de notre visite.
Effectivement, à l'aide des jumelles nous sommes en mesure de voir non pas mais 2 orques. L'observation est plutôt difficile car les orques sont loin et ils ne restent que peu de temps en surface entre 2 plongées.
La gardienne qui passent ses journées à les observer nous indiquent que ce sont 'Mel' et 'Sol'.
Tous les orques vivant dans le secteur sont identifiés comme l'indique l'affiche en fonction de leur aileron et peut-être leurs taches blanches
J'avoue que je serai bien géné de confirmer ou d'infirmer les dires de la gardienne. Mais bon, un grand merci à elle qui a eu la gentillesse de courir pour venir nous rechercher malgré un age plutôt avancé. C'est un peu le reflet de la Patagonie : un climat rude mais des habitants très chaleureux.
Ensuite, nous avons poursuivi notre parcours avec quelques points de vue sympa et l'endroit où à une autre époque de l'année nous aurions pu voir des pinguoins
Sur le parcours du retour, encore beaucoup de moutons, quelques guanacos, et d'autres animaux que nous n'avions pas croisés jusque là. Et tous en liberté bien entendu :
vendredi 15 juin 2007
Bad news from Austrlia
Lors de mon séjour en Australie j'avais eu un excellent contact avec les membres de l'équipe Tomago
Il y a quelques jours, nous avons reçu des nouvelles sur de récents orages qui se sont abattus sur la région dans laquelle j'ai séjournée.
Afin de ne pas déformer ce qui nous a été envoyé et après avoir obtenu son accord, je vous joint ci-dessous le mail de Ian qui nous a tenu informé.
Hello Odile and guys,
I thought the Schneider people who are familiar with Newcastle might be interested in this.
I don't know whether you have heard about this on the news recently, but over the last week we have had some very wild weather here in Newcastle. It caused a lot of severe flooding in the country areas around Newcastle, as well as a lot of 'flash' flooding in the city itself. Altogether, 9 people were killed in the area as a result of the storms and the flooding. Many houses and buildings were also damaged, and there were many cars wrecked by the waters.
Luckily, everyone in our area at Tomago is OK, and does not have much damage to houses and other property.
I have attached some pictures of the city's latest acquisition - at the height of the storms a 40000 tonne bulk coal ship was driven ashore onto Nobby's beach, which I'm sure you remember well. It is an amazing sight to see the ship, which is 225 metres in length, stuck fast on the beach, so close that at low tide you could wade out and touch it. No-one knows whether the ship can be salvaged, or will be stuck on the beach for a long time.
Hope you are all well, and that the weather is much kinder there.
Ian
Hi Ian,
Thanks to keep us inform about you and the rest of the guys we met during our work in your country.
I'm currently in Argentina with the other Bruno and we only see a few lines in the newspapers about your situation in Newcastle.
Sometimes we have that kind of situation in France (perhaps not so strong as the one you faced) and I can easly imagine that it is a dramatic period for some people.
The photos you sent me are very impressive. Specially the ship on the Nobby's beach and I remember that last year, at about the same period, I was going from time to time to that place.
Hopefully, you , your family and the other guys seemed to be affected not too much. I'm very pleased of this.
In Argentina, the weather is better but very very cold. Perhaps you have some news from Jim SPINK that is also involved on the project.
Best regards.
Bruno
Hello Bruno,
Hope things are going well in Argentina - we heard from Jim Spink that there has been a strike with the workers there.
The weather here is not too bad now, though we are expecting some more rain soon.
The ship on the beach is becoming a huge tourist attraction (as you can see from the attached picture). People are now saying that it may be impossible to salvage the ship, so if you ever get to come back, it could still be there!
Best wishes.
Ian
Et dire qu'il y a un an à cette même date, j'étais en ce même lieu à regarder les surfeurs …
lundi 11 juin 2007
Une grève : et puis quoi encore ?
Je crois que la chance nous lâche un peu : j'aurai du lancer mon caillou un peu plus haut sur le tas Zulu en Afrique du Sud.
Dimanche dernier, un pneu crevé dès le matin et pas une station service pour réparer un dimanche ; on se croirait en France.
Mardi ! La batterie refuse catégoriquement de fournir le moindre électron. A 20H à la sortie du boulot, nous sommes obligés de baragouiner une pseudo-argentin avec les gardiens pour leur demander de pouvoir utiliser le téléphone.
L'agence de loc est venue avec des câbles pour nous dépanner et nous croisons les doigts depuis à chaque démarrage.
Dimanche, coupure totale d'électricité de 11H à 17H à Puerto Madryn, donc repas froid ou zap du déjeuner : on a opté pour la seconde solution (Oui je sais ça ne me fais pas de mal !)
Et ce matin, le grand tralala : piquet de grève devant l'usine pour une augmentation des salaires de 40% (rien que ça).
Quand on a essayé de voir si on pouvait entrer, on a eu la réponse : No, Puerto 5!
Nous sommes donc allé jusqu'à cette fameuse porte inconnue de nous jusqu'alors et qui à la particularité de se trouver exactement à l'opposé de notre bureau (~environ 30 min de marche).
Choix cornélien : mourir brûler sur un tas de pneu ou congeler par un grand froid accompagné d'un vent glacial. Je viens à peine de récupérer le bout de mes doigts …
Nous avons appris en cours de journée que samedi il y a eu une confrontation musclée entre les syndicalistes de la métallurgie (travailleurs à temps plein à Aluar) et ceux du bâtiment (travailleurs pour la construction de la nouvelle série qui ne bénéficient pas de conditions aussi intéressantes que les premiers). Ceci explique qu'il y ait encore une porte d'ouverte pour l'entrée dans l'usine ; seules les sorties de camions d'aluminium sont bloquées !
Le fin du fin est que les personnes avec qui nous travaillons la majorité du temps ('monthly people' par rapport aux 'daily people' grévistes) sont affectées à la production d'aluminium pendant la grève : donc pour la réunion du jour, seul le chef était présent.
Je n'ai pas encore mon billet de retour et ça commence à sentir le roussi.
La première cuve devait démarrer aujourd'hui et c'est déjà reporté au mardi 19 Juin et entre temps il reste à faire les essais court-circuits.
Dimanche dernier, un pneu crevé dès le matin et pas une station service pour réparer un dimanche ; on se croirait en France.
Mardi ! La batterie refuse catégoriquement de fournir le moindre électron. A 20H à la sortie du boulot, nous sommes obligés de baragouiner une pseudo-argentin avec les gardiens pour leur demander de pouvoir utiliser le téléphone.
L'agence de loc est venue avec des câbles pour nous dépanner et nous croisons les doigts depuis à chaque démarrage.
Dimanche, coupure totale d'électricité de 11H à 17H à Puerto Madryn, donc repas froid ou zap du déjeuner : on a opté pour la seconde solution (Oui je sais ça ne me fais pas de mal !)
Et ce matin, le grand tralala : piquet de grève devant l'usine pour une augmentation des salaires de 40% (rien que ça).
Quand on a essayé de voir si on pouvait entrer, on a eu la réponse : No, Puerto 5!
Nous sommes donc allé jusqu'à cette fameuse porte inconnue de nous jusqu'alors et qui à la particularité de se trouver exactement à l'opposé de notre bureau (~environ 30 min de marche).
Choix cornélien : mourir brûler sur un tas de pneu ou congeler par un grand froid accompagné d'un vent glacial. Je viens à peine de récupérer le bout de mes doigts …
Nous avons appris en cours de journée que samedi il y a eu une confrontation musclée entre les syndicalistes de la métallurgie (travailleurs à temps plein à Aluar) et ceux du bâtiment (travailleurs pour la construction de la nouvelle série qui ne bénéficient pas de conditions aussi intéressantes que les premiers). Ceci explique qu'il y ait encore une porte d'ouverte pour l'entrée dans l'usine ; seules les sorties de camions d'aluminium sont bloquées !
Le fin du fin est que les personnes avec qui nous travaillons la majorité du temps ('monthly people' par rapport aux 'daily people' grévistes) sont affectées à la production d'aluminium pendant la grève : donc pour la réunion du jour, seul le chef était présent.
Je n'ai pas encore mon billet de retour et ça commence à sentir le roussi.
La première cuve devait démarrer aujourd'hui et c'est déjà reporté au mardi 19 Juin et entre temps il reste à faire les essais court-circuits.
dimanche 10 juin 2007
Trelew Museo Paleontologico / Punta Ninfas
Enfin, un week-end complet.
Avant le départ, un p'tit coup d'œil à Puerto Madryn que je voie pour une des premières fois de jours.
Le coté océan est plutôt bien coté
Par contre les habitations coté terre sont dans un état beaucoup plus précaire et certaines rues de la ville ne sont même pas goudronnées
Tiens, un oiseau passe par là juste pour la photo
Ensuite, au programme du samedi, une descente à Trelew situé à 70 km pour visiter un musée paléontologique qui résume les animaux qui nous ont précédés sur cette partie du monde
Nous poursuivons jusqu'à Dolovan et Gaiman qui sont des cités où les premiers arrivants galois se sont établis. Peu d'âmes qui vivent (tout du moins à l'extérieur) ; bizarre.
Toujours des paysage surprenants avec enfin une colline pour prendre un horizon un peu plus lointain.
Le lendemain, toujours la pièce de 1 pesos et c'est Punta Ninfas
Schéma classique, 70 km de piste droite dans un paysage semi-désertique
Et au bout rien qu'un phare et la falaise
Heureusement, au pied de la falaise quelques 'sea lions' et au miracle, un chemin (ou plutôt un parcours d'escalade) qui permet d'accéder à la plage et de voir nos amis de plus près.
1 ou 2 mètres à peine.
Certains ne semblent pas s'en préoccuper outre mesure
D'autres surveillent d'un regard attentif en se réservant un échappatoire vers l'océan au cas où …
Comme dans toute communauté, il y a le gueulard du coin qui tient à se faire remarquer
Mais bon, y'a pas photo, l'endroit où ils ont l'air le plus à l'aise reste leur élément naturel : l'eau
Sur le chemin du retour, nous croisons ceux qui n'ont pas besoin de polaire patagonienne pour survivre dans ce froid glacial
Avant le départ, un p'tit coup d'œil à Puerto Madryn que je voie pour une des premières fois de jours.
Le coté océan est plutôt bien coté
Par contre les habitations coté terre sont dans un état beaucoup plus précaire et certaines rues de la ville ne sont même pas goudronnées
Tiens, un oiseau passe par là juste pour la photo
Ensuite, au programme du samedi, une descente à Trelew situé à 70 km pour visiter un musée paléontologique qui résume les animaux qui nous ont précédés sur cette partie du monde
Nous poursuivons jusqu'à Dolovan et Gaiman qui sont des cités où les premiers arrivants galois se sont établis. Peu d'âmes qui vivent (tout du moins à l'extérieur) ; bizarre.
Toujours des paysage surprenants avec enfin une colline pour prendre un horizon un peu plus lointain.
Le lendemain, toujours la pièce de 1 pesos et c'est Punta Ninfas
Schéma classique, 70 km de piste droite dans un paysage semi-désertique
Et au bout rien qu'un phare et la falaise
Heureusement, au pied de la falaise quelques 'sea lions' et au miracle, un chemin (ou plutôt un parcours d'escalade) qui permet d'accéder à la plage et de voir nos amis de plus près.
1 ou 2 mètres à peine.
Certains ne semblent pas s'en préoccuper outre mesure
D'autres surveillent d'un regard attentif en se réservant un échappatoire vers l'océan au cas où …
Comme dans toute communauté, il y a le gueulard du coin qui tient à se faire remarquer
Mais bon, y'a pas photo, l'endroit où ils ont l'air le plus à l'aise reste leur élément naturel : l'eau
Sur le chemin du retour, nous croisons ceux qui n'ont pas besoin de polaire patagonienne pour survivre dans ce froid glacial
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