dimanche 27 mai 2007

Puerto Piramides 1ere

Un semaine de boulot un peu longue puisqu'il m'a fallu travailler Samedi jusqu'à 13H. Ca fait un peu boulot / resto / dodo.

Pour ce dimanche nous avons prévu de faire une sortie. Pour le choix, c'est plutôt simple : comme tous les lieux sont soit un 'Puerto' soit une 'Punta', vous prenez une pièce de 1 pesos et tirez au sort. Aujourd'hui c'est face donc c'est Puerto Piramides réputé pour voir les baleines. De plus la réceptionniste de l'hôtel nous a indiqué que c'était leur période d'arriver.


30 km de ligne droite semi-désertique, un rond point de 100 m de diamètre, prenez à droite, 70 km de ligne droite semi-désertique : vous y êtes.
Et la vous découvrez 3 bicoques, un temps de chien, un vent glacial et pas même un café pour boire un coup. Juste un distributeur dans la station service du coin.



Après une heure passée sur place et sans amélioration notoire, on décide de rentrer.


Quand je passe que les habitants disent qu'autant de pluie c'est exceptionnel, ça commence à m'énerver !

Promis je reviendrai avec le soleil …


Ah, j'allais oublier, j'ai vu ma première baleine



Peut mieux faire …

mercredi 23 mai 2007

Aluar Work

Ca y est ça recommence fort, 2 semaines pour mettre en place le système avant la validation avec le client et le démarrage de la première cuve d'aluminium prévu pour le 10 Juin.
Un schéma un peu différent de ce que j'ai connu jusqu'à présent. Ici c'est une extension d'une usine existante avec la création d'une nouvelle série de production : énorme chantier ~1 km de long x 100 m de large avec forcément des véhicules qui circulent dans tous les sens. Tenu de sécurité de rigueur évidemment.

Et bien sur, une partie de nos équipements se trouve à l'entrée du site et le reste à l'extrémité opposée de la série en construction : soit une distance d'environ 2km que je suis amené à faire à pied parfois 3 fois par jour. Et tout ça en traversant les passages boueux du chantier puisque ici le sol semble être imperméable et la moindre pluie laisse des flaques pendant plusieurs jours. En gros c'est limite le parcours du combattant (Oh ca va hein ! J'entends d'ici les remarques graveleuses qui disent que ça me fait pas de mal de me bouger un peu …)


Sur l'image googleearth ci-dessus, la nouvelle série en construction est celle où il n'y avait rien lors du dernier cliché. J'attends la mise à jour satellite avec impatience...

Il faut ajouter que bien sur la majorité des locaux parlent espagnol et …………… espagnol. Alors forcément j'essaie un anglo-franco-argentin, des grands gestes et quelques schéma pour me faire comprendre avec certains ouvriers dont un certain 'José' (prononcé Rrrosssé) qui fait énormément d'effort pour essayer de communiquer. Heureusement mes principaux interlocuteurs parlent plus ou moins bien anglais.

mardi 22 mai 2007

Patagonia / Chubut / Puerto Madryn

Hola


Si j'ai bien compris ça doit vouloir dire salut en argentin. Je n'en connais que la prononciation alors que les locaux me pardonnent si j'ai fait une faute d'orthographe (ou même plusieurs).

En fait, comme il n'y a pas d'agence 'Europcar' (fournisseur exclusif Schneider) à Trelew (terminus de mon saut de puce aérien), l'assistante n'a pas pu me réserver une voiture de loc' : les grosses boites ont parfois des règles qui sont à la limite du supportable (certainement établies par des personnes qui ne bougent pas leur fesses de leur bureau).

A l'aéroport de Trelew, j'ai été accueilli par le superviseur de chantier Jean-François (travaillant pour Cegelec), Claude (un gars d'Alcan venu pour 2 semaines de mise au point d'une partie du système) et une pluie diluvienne (très peu courante à ce qu'il paraît mais je commence à en douter). J'avais bien fait de les appeler avant mon départ de Buenos Aires car je ne suis pas sur que j'aurai pu trouver un taxi pour m'emmener à Puerto Madryn un dimanche soir à 19H40 : un petit détail que j'avais oublié de demander est que la distance est de 65 km et au milieu, c'est un semi-désert.

Bon, malgré tout, je suis arrivé à bon port, ou plus exactement à Puerto Madryn, hotel Bahia Nueva.



Je n'ai vraiment découvert l'endroit où je me situai que le lendemain au petit déjeuner sur le set de table de l'hotel qui indiquait que j'étais en Argentine (ça je savais), mais plus exactement en Patagonie (tiens ça m'a rappelé quelques annonces d'agence de voyage), dans la province du Chubut, à proximité (~100km) de la Peninsula Valdes (Patrimonio de la Humanidad comme disent les prospectus touristiques).



Mais bon avant de penser à mes occupations du week-end, il faut que je fasse ma semaine de boulot !

dimanche 20 mai 2007

Transit : South Africa - Argentina

Finland/Helsinki 1997 60°10'11.99" N 24°56'24.00" E
Autralia/NSW/Newcastle 2006 32°55'34.89" S 151°46'52.39" E
South Africa/Kwazuku Natal/Richards Bay 2007 28°44'39.50" S 32°05'33.00" E
Argentina/Chubut/Puerto Madryn 2007 42°46'36.69" S 65°02'12.85" O

D'autres temps
D'autres lieux
D'autres gens
Une nouvelle histoire ...

Il ne me reste plus que le canada (ah ouais ça serait super !) et la sibérie (faudrait peut-être pas exagérer là quand même) pour compléter mes points cardinaux extrêmes

Aujourd'hui´hui j'écris avec un clavier espagnol ou portugais (je ne sais pas) mais ce qui est sur c'est qu'il a d'autres caractères accentués mais pas les nôtres : j´ai réussi à trouver la combinaison de caractère pour faire le 'é' mais pas le reste. Seul le correcteur orthographique google me permettra d'en corriger certains mais pas tous.

Renseignement pris, il existe une connexion sans fil : je rebascule donc sur mon PC avec le clavier français. Je n'ai donc plus d'excuse et ça devrait aller plus vite.
A l'heure ou j'écris, je suis à Buenos Aires dans le hall internet d'un hotel 5 étoiles mais pour une nuit seulement.

Vendredi j'ai terminé mon boulot vers 17H30 (après un semaine de 59H !) pour prendre le vol de 18H40 (~2H).
J'ai dormi une nuit à Johannesburg et j'ai repris un avion le lendemain matin en direction de Sao Paulo au Brésil dès 10H20 (~10H30).
Ensuite, j'ai enchainé avec un vol vers Buenos Aires à 18H heure local (~3H).
Je vous épargne tous les transferts en voiture/taxis, le poids de ma valise plombée, les temps d'attente pour les enregistrements, les multiples fois où je dois sortir mon PC de sa sacoche pour passer tous les contrôles et les X milles fois où je dois vider mes poches, quitter ma montre et ma ceinture pour éviter de 'biper' lors des passages des portillons.

Je reprends un vol vers Trelewe cet après-midi à 17H40 (~2H) puis après je prendrai un taxi (car je n'ai pas encore de voiture de loc) vers Puerto Madryn ma destination finale.

Ce matin je pensais faire une grasse mat' mais avec le décalage horaire (5H), je me suis trouvé éveillé vers 5H du mat. J'ai regardé la télé mais forcément tout est en espagnol. Et la je ne pane plus un mot : je sens que ça va être chaud pour les échanges avec le client.

Reprise du boulot dès demain matin ...

Voili, voilou, je vous donnerai de mes nouvelles dans les prochains jours.


vendredi 18 mai 2007

Bye South Africa

Ca y est l'affaire est entendue.
Je pars vers une nouvelle destination : l'argentine.

Merci à Philippe et Bernard pour leur excellente compagnie pendant cette mission !

lundi 14 mai 2007

Zulu spirit : Shakaland


Pour sur, je ne pouvais pas quitter ce pays sans en avoir vu les habitants originels.
Après avoir vécu quelques semaines dans la région du Kwazulu-Natal, il devenait impératif de rencontrer quelques Zulus qui font perdurer leur culture.

Merci à mon collègue Philippe qui a eu l'idée de nous proposer une visite à Shakaland.

Ce village construit spécialement pour le tournage d'un film à maintenant un but touristique pour exposer la culture Zulu


Quand vous entrez dans l'enceinte de Shakaland, vous êtes accueilli par un rythme local qui vous met de suite dans l'ambiance.




La visite guidée commence par une p'tite vidéo qui présente celui qui a donné son nom à ce village mais qui était surtout reconnu comme un grand chef Zulu 'Shaka'


Ensuite, on vous présente une maquette de l'organisation normale d'un village


Au centre, le parc à bestiau (nécessaire pour la dote de chaque épouse). Ensuite, une disposition que l'on retrouve quasi systématiquement

Forcément, la hutte du chef , puis répartis de part et d'autre du centre du village, la hutte de la première épouse, de la 2nd, de la 3ème, de la 4ème, de la 5ème et enfin de la 6ème. Non, non, je ne plaisante pas : j'en vois déjà qui se mettent à rêver ...

A coté de la hutte du chef, la hutte de belle-maman pour régler les éventuels conflits entre épouses. Là je demande à voir ...


A l'entrée du village, sur la gauche, la hutte des filles et à droite celle des garçons. La position de celle des garçons est stratégique : Si le village est attaqué, ils peuvent le défendre en tenant dans leur main gauche leur bouclier et en se servant de la main droite pour la sagaie


Petit exercice pratique : Faire un schéma pour voir si vous avez bien suivi !


Avant d'entré dans le cœur du village, vous ramassez un petit caillou que vous devez lancer sur un tas déjà formé : si votre cailloux reste en haut du tas vous êtes chanceux, malchanceux sinon. Pour ma part je crois que je me trouve à peu près au milieu : j'aurai peut-être du m'appliquer un peu plus.


Le gardien surveille votre entrée




Ensuite, on vous présente les différents métiers du village, femmes fabriquant des paillasses, guerriers (à vous faire fuir quand il s'approche trop près de vous), femmes portant des cruches sur la tête, tanneur de peaux pour les boucliers, soigneur préparant ses mixtures, jeteur de sort ...


Vous avez également droit a une démonstration de la fabrication de la bière locale



Le chef en tant que Monsieur Qualité ISO9002 est le premier à goûter et vous indique si la bière est bonne à consommer



Je me suis plié de bonne grâce à ce test. Je pense que trop de gorgées de ce breuvage laisserait quelques traces de fatigue même aux buveurs de bières les plus aguerris.


Pour terminer la visite, vous vous installer dans une grande hutte pour assister aux danses Zulus. Et là, croyez-moi, c'est tout simplement ahurissant. A à peine 2m des danseurs vous en prenez plein la vue. Surtout avec les tambours qui résonnent dans l'enceinte et qui petit à petit accélèrent le rythme.


La souplesse des danseurs et leur rapidité d'exécution est bluffante mais difficilement transcriptible sur des photos.
Seule notre collègue Bernard (de chez Alcan, voire même bientôt Alcoa, voire même plus si ça continue à ce rythme) a eu l'idée géniale de faire quelques séquences vidéo : son + image, c'est le top.
Merci à lui de m'en avoir fourni une copie.









Vous terminez la visite par une petite restauration avant de repartir très content de votre visite.


Amis Zulus, merci pour le spectacle. Je vous salue bien.




samedi 12 mai 2007

On The road ...

Parmi les points différents que l'on découvre en Afrique du Sud, j'ai été particulièrement surpris par le nombre de gens que l'on voit le bord des routes Il faut rester très attentif car la vitesse peut parfois aller jusqu'à 120 km/h h avec des gens qui sont quasiment sur la chaussée





Parfois, ils attendent le bus mais ceux-ci ne sont pas de toute première jeunesse



Mais bon, ce qui circulent le plus ce sont les mini-bus bondés à bloc. Je pense qu'il y a parfois 4 rangées de 4 passagers plus 2 à coté du chauffeur.
La montée/descente du mini-bus est plutôt sportive





Un autre des usages qui surprend au début est celui de s'écarter de la voie normale (à gauche de la ligne jaune) pour laisser passer celui qui va vous doubler. Et après le dépassement, il est également d'usage de remercier celui qui vous a cédé le passage en allumant vos feux de détresse






Je me suis donc moi aussi prêté à l'exercice






lundi 7 mai 2007

Ithala Game Reserve

Afin de continuer de profiter de mon séjour en Afrique du sud, je suis allé visiter un nouveau parc animalier. Pendant le trajet, j'ai traversé différentes villes très typiques d'Afrique du sud avec parfois un contraste très saisissant entre les riches et les pauvres



Dès l'entrée du parc, on vous informe d'une manière très étrange des animaux que vous pouvez être amené à rencontrer.

A quoi les reconnaissez-vous ?


Aux cornes bien entendu ...



Même si l'étendu du parc est plus petite que Hluhluwe, la diversité des paysages est étonnante

Pour observer les animaux, j'ai bien essayé de camoufler la mégane aux couleurs locales :




Mais je crois que j'ai été repéré :



Par contre, toujours pas de lions ni de léopards à mon tableau de photos.
L'affaire se corse ...