lundi 4 novembre 2013

Parenthèse : Vacances au Brésil


Voila, vacances d'été avec beaucoup de retard mais encore une très bonne expérience : Le Brésil !

Je fais bref, les pointeurs sur des albums photos Picasa

Brasil / Ouro Preto
Pour ceux qui veulent en savoir un peu plus sur Ouro Preto Wikipedia Ouro Preto

Comme il est difficile de faire une photo du panorama général, j'ai utilisé quelques points de vue fournis par un site russe sur différents lieux de la planète
Airpano Brasil / Argentina / Iguazu / Falls / 2012

Avec l'animation, c'est encore mieux (même si parfois la GoPro aurait mérité un petit coup d'essuie glace ...)

  


Une petite douche à pied pour se rafraîchir les idées ...

 


Puis le grand bain de printemps ...

 


Coté Argentine ...

  
(passer les 11 premières minutes si manque de temps)


Quelques videos de promos trouvées sur youtube

http://www.youtube.com/watch?v=-zHqGPAbyIk
http://www.youtube.com/watch?v=GWvL6CVC9eY
http://www.youtube.com/watch?v=6KiG7layw-Q
http://www.youtube.com/watch?v=ogL3BrQ71fc

Maintenant retour au boulot : dur, dur ...

samedi 7 septembre 2013

India: Episode 3 Every day is a new experience


Et voila, comme diraient certains, je voyage encore aux frais de la princesse. Ouais Bof ! Je voudrais juste rappeler que durant ces missions en Inde ou en Arabie Saoudite j'ai l'immense privilège de travailler 6 jours sur 7 et pour le tourisme, faudra repasser ...

Bon aller, j’arrête de faire mon Calimero pour vous passer un peu de mes nouvelles.

Depuis que je suis arrivé ici il fait une chaleur assez lourde. Certainement pas aussi chaud que ce que j'ai pu rencontrer en Arabie Saoudite mais toujours avec un certaine humidité qui fait que c'est somme toute assez inconfortable.

J'ai toujours du mal à décrire ce que je ressens ici. Un terme assez passe-partout sera de dire que c'est "différent" mais je crois qu'un ensemble d'adjectifs qui conviendrait mieux serait nouveau, original, innovant, inédit, jamais vu, tout ça pour dire que la banalité n'a pas sa place dans ce pays.

Comme lors de mes 2 précédents passages dans cette région, pour se rendre à l’hôtel où je séjourne,le trajet est toujours aussi long et plus particulièrement le dernier parcours de 6/7 H en voiture où j'ai eu l'impression que les routes s'étaient encore plus dégradées, peut-être après la saison des pluies qui s'achève ici dans le nord de l'Inde où je suis.

Ma mission est relativement courte ce qui fait que j'avais un ensemble de point très précis à mettre en place.
Première heure sur le site, première réunion et le client m'apprend qu'il souhaite faire plus que ce qui est prévu. Glurp ! Après un peu de réflexion, un tour des installations pour faire un état des lieux, un point avec Grenoble et une nuit qui porte conseil, je demande une nouvelle réunion pour indiquer que nous recommandons dans un premier temps d'effectuer les opérations qui étaient planifiés puis dans un second temps de faire "au mieux". Je consigne tout cela dans un mail pour acter notre position et éviter que certains retards puisse nous être imputé.

Au joie, au bonheur, hier et aujourd'hui les opérations se sont super bien déroulées et nous sommes arrivés au premier objectif que nous nous étions fixés.
Lundi nous allons pouvoir passer à la phase qui n'était pas prévue initialement mais là j'ai plus de doutes sur la préparation des nouveaux bâtiments, de l'installation de nouvelles armoires, de la disponibilité d'une électricité fiable, de la présence de la climatisation, et j'en passe ...
Bref, il va falloir croiser les doigts.

Comme pour le boulot tout a plutôt bien fonctionné, cela aurait été surprenant que ce plan se déroule sans accrocs (si vous voyez à qui je veux faire référence : l'agence tout risque bien sur).

Sur la route qui nous mène à l'usine, nous traversons un petit village appelé "Bargawan" juste avant d'entrer sur le site. J'avais été très agréablement surpris de constater que cette route, qui était littéralement défoncée lors de mes précédents séjours, était refaite sur la moitié de la chaussée et en béton ce qui se justifie plutôt quand on voit le nombre de gros camions qui passent dans le coin. Donc une partie encore un peu cabossée dans un sens et une partie rénovée avec 50 cm de béton dans l'autre sens et donc une énorme marche entre les 2 sens de circulation.
Bien entendue, un dirigeant bien intentionné a décidé de commencer la rénovation de la seconde partie et c'est là que l'histoire se corse !!!!
Pour ceux qui connaissent l'organisation locale, il y a encore des progrès à faire. Les travaux ont commencé sur la seconde partie de la chaussée qui a donc été fermée. Lors de notre retour de l'usine il ne restait plus qu'une seule voie mais aucun feu de signalisation ou policier pour gérer la circulation alternée.
Et ce qui devait arriver arriva : des camions, des voitures, des bus, des tracteurs engagés dans chaque sens jusqu'à que cela coince sans possibilité de se croiser. Statut-quo !
Une marche de 50 cm impossible à franchir. Un camion qui essayait de se mettre de coté était à la limite de verser.
Tout le monde descend de voiture pour comprendre ce qui se passe mais dans le calme le plus absolu (j'imagine ce que ça pourrait donner en France ...)
On discute, on palabre, le temps passe, .... et je commence à croire que je vais passer une partie de la nuit ici.
Mon vieux démon du Mozambique où les émeutes m'avaient empêcher de renter à l’hôtel pendant 3 jours refait surface. Et quand je pense que le matin même le gars avec qui je bosse m'avait demandé pourquoi j'ai toujours avec moi un sac avec mes affaires perso : pour avoir des sous vêtements propres mon pote juste au cas où mon syndrome "Mozambicain" referait surface !
Et comme nos voyageons ensemble dans la même voiture, il comprend enfin l'utilité de mon sac perso.
Enfin, apparaît une niveleuse qui me redonne espoir. En une quinzaine de minutes, elle construit une échappatoire temporaire qui permet de franchir la marche de 50 cm.
Le temps de parcours qui est déjà conséquent (45 min pour 25 km) aura pris plus de 2H.
Merci l'organisation locale.

Ce soir, belote, rebelote et dix de der. La voie unique de la veille nous ayant un peu refroidi, le chauffeur et nos représentants locaux décident d'emprunter une autre porte de sortie de l'usine pour éviter le passage "sensible".
Arriver à cette fameuse porte, encore une énorme queue de véhicule en attente. Ça commence a bien faire.
C'est là qu'un de mes correspondant me dit cette phrase mythique que je n'oublierai pas
"In India, everyday is a new experience".
Je confirme.
Les locaux vont se renseigner et m'apprenne que suite à un accident de travail, un travailleur est décédé et donc les portes de l'usine sont fermées depuis 17H et pas de consigne d'ouverture pour le moment. Et la je pense à mon sac perso que j'ai encore dans le coffre : ça pourrait être pire.
Je vous épargne la lassitude qui commence à me gagner et je fais comme tout le monde je patiente.
Je n'ai pas regardé exactement ma montre mais au bout d'un certain temps les portes finissent pas s'ouvrir.
Ce soir le temps de parcours était de 1H45 : Finalement j'ai gagné 15 min par rapport à hier.

Je me demande ce qui m'attend la semaine prochaine.


Oups, j'allais oublier. Pour ceux qui attendaient les photos et vidéos que j'avais promis de publier lors de mon déplacement en Argentine, il faut bien admettre que je n'ai pas tenu ma promesse.
L'été, la chaleur, les BBQ, le sport, les bières, ........... un tas de bonnes raisons de ne pas rester devant mon PC.
Donc, à partir de maintenant, j'ai pris une grande résolution : Ne plus faire de promesses.


dimanche 14 juillet 2013

Argentina : Saison 2013


Vous avez certainement suivi les différentes saisons précédentes avec quelques rares épisodes pour les saisons 2010 et 2012.

Je craignais ce retour en hiver, non pas pour l'accueil de mon correspondant qui est toujours très chaleureux, mais plutôt pour le climat dont je conserve le souvenir très froid et des journées très courtes (alors que l'on commence à peine de profiter des week-ends avec chaleur et soleil en France).

Ouf, petit coup de chance ! La météo est plutôt clémente avec un agréable 12/13 °C en journée : super pour aller en extérieur le week-end !

Ce samedi je suis retourné à Puerto Pyramidès pour une sortie en bateau pour observer les baleines. Arrivée à 12:00, je me présente chez le premier tour opérateur que je trouve : seul Hic, pas possible de payer par carte mais départ immédiat, ça me convient. En plus c'est un bateau raz de l'eau qui ressemble à un gros Zodiac : Allez Hop, j'embarque illico presto !
On me revêt d'un "poncho" couleur vert fluo avec un gilet de sauvetage : je dois ressembler à un drôle d'animal dans cette tenue.
Ciel assez nuageux mais pas de pluie : malgré tout, je me retrouve humide voire mouillé avec les embruns : Pas glop, pas glop !
Mais bon le spectacle vaut de savoir se mouiller un peu !
Comme toujours pas aisé de voir les baleines qui ne sortent que peu de l'eau, alors les photos et les vidéos il y a de gros dégâts. Bof Bof ! Tant pis, j'en ai profité au maximum avec les yeux.
Du coup, au retour, j'ai acheté les 2 DVDs proposés aux touristes dont je fais partie je l'avoue :
- DVD 1 : photos de la sortie (dont votre humble serviteur avec sa tenue de clown) et une sélection de photos de pros de baleines qui font saliver.
- DVD 2 : tout comme le 1 mais avec des vidéos.
Promis, dès que j'ai assez de bande passante réseau je vous fais la sélection du meilleur du meilleur sur ce blog.

Dimanche, encore mieux, soleil sans aucun nuage !
Comme nous sommes en pleine période des baleines (ballenas: prononcer bachenas), j'en profite. A l'office du tourisme, on m'a indiqué que la marée haute est entre 11:00 et 12:00 et que c'est la meilleur heure (à +/-2 heures près) pour l'observation : ni une, ni deux, je fonce à quelques kilomètres de Puerto Madryn, la plage "El doradillo" plus précisément, où il existe un excellent spot de vision.

En cette période de vacances scolaires, ça se bouscule, mais étant donné l'étendu, il y a largement de la place pour tout le monde et on ne se marche pas dessus.
A peine à 20/50 mètres du bord de Mer, vous voyez passer les baleines : juste le dos, un petit Pschiit, une queue en l'air et quand vous êtes chanceux un grand Splash (mais ça c'est un peu plus au loin).
Un vrai bonheur ...

L'après-midi, je retourne à Punta Ninfas. La route est uniquement en ripio (80 km : j'ai encore les oreilles et le corps qui vibrent), pas de goudron et chaque fois que j'ai fais une tentative en été il y avait toujours un passage d'eau qui interdisait l'accès sans 4x4. En hiver, c'est plus sec et j'ai pu aller au bout. Petite descente de la falaise et une fois encore à quelques mètres des éléphants de Mer à quelques mètres de vous : tout simplement incroyable et on ne s"en lasse pas. J'en ai profité pour faire quelques vidéo avec ma dernière acquisition une nouvelle GoPro, les connaisseurs apprécieront. Seuls bémols pas de zoom, donc je me suis approché au maximum.
Le résultat reste encore à "uploader" sur le net.

C'est pas tout ça, mais c'est quand même le 14 Juillet et pas de Pim Pam Poum, Ouah la belle bleue, la belle blanche, j'adore celle là .....
Si j'avais été à Buenos AIres, je serai allé à l'ambassade de France, car il me semble que pour le 14 Juillet toutes les ambassades de France à l’étranger accueillent les ressortissants français !
Donc je me réconforte au restaurant : je choisis le plus classe que j'ai déjà testé en 2007 avec un français spécialiste de l'hydrolyse de l'aluminium. Toujours aussi grandiose : malgré les nombreux autres restos que j'ai pu tester dans la ville celui-ci reste le meilleur même s'il est un peu cher : Le "Placido". Et pour marquer notre fête nationale, je prends une bouteille de vin ......... Argentin ! Mais du Cabernet sauvignon s'il vous plait. Forcément je ne la finis pas mais il fallait marquer le coup ! Et pour me soutenir dans mon effort, j'ai le droit à une coupelle de champagne offerte par le restaurant.
Vive la France !

Encore 2 jours de boulot et je rentre profiter du soleil, de la chaleur et des dernières étapes du tour de France (même si le suspens semble un peu tué après l'étape du Mont Ventoux!)

Hasta luego Muchachos !



jeudi 6 juin 2013

Saudi Arabia : Série 2

Nouvelle mission en Arabie Saoudite.

Je l'avais quitté avec une chaleur proche des 40°C en fin de mission (et au delà au début) et me voila revenu dans des conditions similaires en cette fin du mois de Mai (21 Mai).
Pas de voiture, le superviseur de chantier est occupé à d'autres taches et nos bureaux se sont éloignés de notre lieux de travail : A pied en plein cagnard, ça s'annonce dur dur !!!

J'ai demandé au chef de projet d'avoir une aide locale au minimum pour me conduire sur les différents lieux de ma mission. Ahmed qui travaille en Arabie Saoudite et qui avait déjà participé à une mission de support pour la réparation de certains de nos matériels me rejoint. Ouf, en voiture avec la clim, l'air est tout de suite plus frais.

Une fois de plus, j'ai la compagnie de Claude de RTA sur cette mission : Super ! Toujours très sympa dans et hors du boulot. En sa compagnie la mission est toujours plus agréable.

Sinon ici rien n'a changé, j'ai même eu l'impression de n'être jamais venu. Les traces de mon précédent passage ont été perdues, égarées, ... Faut dire qu'ici avec le vent, le sable, ..... Pchitt même les traces de vos pas ont disparu !
Quoiqu'il en soit, j'ai du repassé tous les tests de sécurité pour entrer sur le site au complet ! 20/20, peut-être que s'il y a une troisième mission je ferai mieux que 20 : A voir !

Pour le reste, toujours en attente de quelques câbles à connecter et dont personne n'est capable de nous indiquer quand ils seront connectés.
Néanmoins j'ai fais ma part du boulot et en ce qui nous concerne, pas de problème pour démarrer la première moitié de la seconde série. D'après ce que j'ai compris, il n'y aura de l'électricité que pour faire des tests de passage de courant dans la série. Après cela, on stoppe tout et on attend fin Août / Début Septembre pour avoir assez de puissance électrique pour démarre d'autres cuves de production d’Aluminium.

A ce moment là, je ne sais pas où je serai : A suivre sur vos écrans radars !

Avant de partir quand je regarde une dernière fois cette usine, je reste toujours autant impressionné et perplexe : des routes, des bâtiments, entrepôts et même maintenant de la végétation  tout ça posé sur  ..................... du sable : L'homme a parfois des idées étranges et saugrenues : qui aura le dernier mot ?

dimanche 24 mars 2013

India Tomorrow is stil tomorrow


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Pour moi ici, le travail n'avance pas beaucoup. 
Mon collègue était arrivé Lundi dernier pour m'assister dans le démarrage de l'usine qui devait avoir lieu dès le vendredi 15 Mars.
Initialement le démarrage de l'usine devait s'effectuer avec le courant fourni par le réseau national mais celui-ci n'est pas fiable.
Donc ils ont décidé de reporter le démarrage en attendant que la central électrique de l'usine puisse fournir le courant.

Il y a donc eu discussion avec nos chefs pour savoir si nous devions encore rester comme nous étions en attente de démarrage.
Finalement la centrale a démarré Jeudi soir et il y a un temps de chauffe avant que le courant puisse être utilisé dans l'usine pour la production de l’aluminium.
La première cuve d'aluminium est donc prévue de démarrer ce Jeudi s'il n'y a pas de nouveaux rebondissements ...
Pour des contraintes personnelles, mon collègue devait repartir jeudi prochain : Plutôt que de rester sans rien faire il est donc reparti dès samedi matin pour être plus tôt chez lui
Il prendra mon relais au moment où je repartirai le 8 Avril.
En ce qui me concerne, j'ai encore quelques ajustements à faire en attendant le grand démarrage de la première cuve.
Peut-être y aura-t-il une nouvelle cérémonie avec la noix de Coco

Ici je me méfie un peu de ce qui nous est annoncé : c'est toujours une phrase du type "Ce sera prêt demain", "On va démarrer dans un ou deux jours".
Et forcément cette phrase reste toujours valable y compris le lendemain !
J'ai traduis ça dans une formule qui ressemblerai à "Demain c'est encore demain" ...
En partant de l'usine samedi soir, la cheminée de la centrale fumait toujours : donc je croise les doigts pour qu'il n'y ait pas de nouveaux retards.

Quand je suis arrivé à l’hôtel  on m'a attribué une chambre qui était coté rue. Et pour ceux qui ne sont jamais venu et qui ne connaissent pas l'Inde, il faut savoir que les coups de klaxon sont incessants.
Un son est attribué à chaque type de véhicule : moto, voiture, bus, camion et est souvent très strident.
Chaque fois qu'un véhicule double un piéton ou un autre véhicule, il y a un coup de klaxon ce qui fait que depuis ma chambre d’hôtel ça ne s’arrêtait jamais hormis tard dans la nuit.
Dès le début j'avais demandé à changer vers une chambre coté court (comme celle de mon premier séjour) et je l'ai enfin obtenu Jeudi soir (soit après une semaine et demi).
Y'a pas à dire je dors beaucoup mieux !

Ici le dimanche il n'y a pas grand chose à faire, alors je bouquine, je regarde des films et je vais faire un tour en ville.
Il y a 2 rues très commerçantes même si je n'achète rien de spéciale. 
En fait, cela me permet de m'aérer plutôt que de rester enfermer dans ma chambre d'hôtel.
Cependant, il commence à faire très chaud alors je ne m'attarde pas des heures.
Aujourd'hui 36°C affichés sur la météo locale : c'est ma maigre consolation pour moi comparé à l'hiver qui joue les prolongations en France.

Durant la semaine qui vient il y a une fête très importante pour les hindous "Holî" aussi appelée "Fête des couleurs" pour célébrer l'équinoxe du printemps.
Les gens circulent dans les rues avec des pigments de couleur qu'ils se jettent les uns les autres.
Cette fête doit se dérouler le Mercredi 27 mais il semblerait que les travailleurs de l'usine célébrerons cela un jour avant.
Donc encore une journée à rester à l'hôtel sachant que nous avons une recommandations à ne pas sortir pour des raisons de sécurité : foule et alcool qui ne font pas toujours bon ménage.
J'essaierai de voir ce qui se passe depuis quelques fenêtres de l'hôtel si c'est possible.

Pour ceux s'ennuient au boulot ou qui ont un peu de temps libre à la maison, j'ai enfin fini de trier les photos de mon précédent déplacement en Inde
Mais bon, cela reste des photos avec tout ce qu'il y a de subjectif du point de vue du photographe.
Le mieux serait encore les quelques vidéos que nous avons prises avec le précédent collègue qui m'avait accompagné où vous avez la conduite sportive avec en fond sonore les coups de klaxon ...
Mais le débit Internet ne me permet pas de les mettre en ligne sur YouTube, il vous faudra donc vous contenter des photos
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mardi 12 mars 2013

India I'm back



Comme prévu je suis revenu en Inde pour finaliser l'installation de notre système.

Même si la préparation de mon déplacement s'est un peu fait dans l'urgence, mon voyage s'est bien déroulé. Ce qui reste le plus dur c'est la partie en voiture le troisième jour : environ 6 heures pour parcourir 230 km, ça fait une moyenne plutôt minable.
Mais enfin, avec les piétons, les vélos  les tricycles, les tracteurs, les motos, les camions et l'état des routes déplorables, on comprend mieux pourquoi.

J'ai repris le boulot sur le site et il est toujours prévu de passer le système en production vendredi. A priori pas de gros problèmes à l'horizon : donc tout devrait bien se passer.

Je suis revenu à l’hôtel où j'avais séjourné la première fois et malheureusement, malgré mes demandes, on m'a attribué une chambre coté route et c'est assez bruyant. Cela plus une plus forte chaleur et encore un peu de décalage horaire font que je ne dors pas très bien. J'espère que mon horloge interne va se remettre en place rapidement.

D'après ce qu'on m'a dis, nous entrons dans une période de forte chaleur : plus de 40°C d'ici quelques semaines. Je vais pouvoir faire le comparatif avec l'Arabie Saoudite.
Et avec la chaleur, les moustiques : ça c'est beaucoup moins drôle !

Comme j'ai fini par faire le tri de toutes mes photos de mon premier voyage et que la liaison Internet semble correcte, peut-être que d'ici quelques jours je mettrai en ligne mes albums photos Picasa.
A suivre ...

jeudi 24 janvier 2013

India on the way home



Et voila je suis sur le chemin du retour.
Dans la tête plein d'odeurs, de bruits, de couleurs, de foule, d'engins et surtout pleins de moments tous plus insolites les uns que les autres.

Je vais certainement devoir revenir pour finaliser notre système.

...

lundi 21 janvier 2013

India Waidhan


Après la lecture des messages précédents vous avez certainement compris que je me trouve dans une région très reculée de l'Inde où toutes les commodités ne sont pas encore présentes.

Je réside dans une chambre d’hôtel dans la ville (ou le village) de Waidhan qui se situe à 45 minutes de l'usine pour environ 25 km.Vous constaterez que la moyenne n'est pas très élevée mais quand on voit le trafic et l'état des routes, on n'est pas très surpris. Et durant tout le parcours des coups de klaxons à chaque fois que vous doublez un autre véhicule : je crois que c'est ce qui m'exaspère le plus. Les klaxons les plus bruyants sont ceux des camions qui ressemblent à certaines sirènes de la caravane du tour de France. Je crois qu'à présent quand je regarderai le tour je reverrai ces images. En fin de chaque parcours, j'ai l'incroyable impression d'avoir une étape de liaison du Paris-Dakar de la belle époque ...

Il y a un passage a niveau dans le village avant d'arriver à l'usine. Si vous avez la malchance de vous présenter là au moment où la barrière se ferme, vous pouvez ajouter 20 bonnes minutes à patienter.
Et le redémarrage est tout bonnement folklorique. Toutes les motos se positionnement devant la barrière et de chaque coté de ces barrières il y a 2 files de voiture qui viennent se former à droite et à gauche. Ce qui fait que quand les barrières s'ouvrent il y a 2 files qui sont face à face. Vous avez le droit à un grand concert de klaxons et quelques minutes supplémentaires pour avancer millimètres par millimètres.

Le trajet jusqu'à l'usine se termine par la traversée d'un village où la route n'est pas goudronnée et qui a des énormes trous pour ne pas dire quasiment des tranchées. Vous êtes secoués comme une bouteille d'orangina (pour décoller la pulpe du fond !!!)

Je ne montrerai pas des photos de l’hôtel où je suis car c'est un bâtiment très moderne qui parait irréel au milieu des bicoques et taudis qui l'entourent. Comme je travaille 6 jours sur 7, il reste le dimanche de repos.
Le premier dimanche je me suis promené avec mon collègue Philippe. Merci à lui pour les photos que vous trouverez ci-dessous qu'il a bien voulu me donner et surtout pour sa compagnie pendant les 2 premières semaines que je passe ici.

Comme toujours plein de petites boutiques plus ou moins bien achalandées et des vaches qui se promènent deci-dela à leur convenance

  

  

  

 

  

  



Ce qui surprend un peu ce sont les étais et les échafaudage en bois même sur de grandes hauteurs. Mais bon, ça à l'air de fonctionner.

 
 



Bien sur, ici, la fillasse pour l’électricité et le téléphone est plutôt apparente :  impossible de la manquer. Alors quand il faut intervenir, l'opération est plutôt périlleuse.

  



Comme on avait un peu de temps à tuer et avec l'insistance de Philippe, j'ai tenté l'opération du barbier. Résultat plutôt réussi avec un prime un petit massage de la tête pour éclaircir les idées. Après avoir discuté avec nos collègues locaux il s'avère que j'ai du payer 3 fois le prix local mais comme le barbier ne parlait que son langage locale il y avait forcément une incompréhension. Et puis de toute façon avec le taux de change et pour la photo, ça valait bien ça ...

 



jeudi 17 janvier 2013

India On The road


Comme je l'avais dis dans mon précédent message, il m'est difficile de décrire tout ce que je vois.

Alors j'ai préparé un cocktail de photos prises sur la route, avec la circulation, les vélos, les tracteurs, les motos, les camions, les toucs toucs, les vaches, les boutiques, les terrains de sport, la campagne ...

   

   

  

  

  

  

  

  

 
 


On ressent une certaine pauvreté de ces gens que l'on croise au bord de la route mais je n'ai pas vraiment l'impression qu'ils soient très malheureux. C'est plutôt ma perception qui est faussée avec le comparatif de tout ce que je possède.