mardi 31 août 2010

Moçambique : Maputo mission

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Salut les filles,

Ah oui, j'allais oublier : Salut les mecs et tous ceux qui me lisent.

Je sais, il y a quelques temps que je n'avais pas donné de mes nouvelles : certains pensaient déjà que j'étais entré en hibernation : mais non, ici même à la fin de l'hiver, il fait un agréable 26/28°C ! Je vous rassure, c'est juste que la connexion wi-fi est un lente dans l'hôtel ...

Lors de mon précédent post, j'avais indiqué que ma valise était bien arrivée à destination en même temps que moi et ma réservation de voiture de location était OK. J'ai obtenu la carte (touristique) de la ville par la même occasion.
Je vous épargne mes éternels problèmes liés à la conduite à gauche (échanges des commandes entre les essuies-glaces et les clignotants, regarder à droite avant la gauche, etc).
Avec les indications fournies par l'agence de location et le plan incluant le nom des avenues et des rues, je pensais pouvoir m'en sortir sans problème. Là où l'affaire se corse, c'est qu'ici les noms n'apparaissent .................................................................. que sur le plan : une fois que vous circulez en ville vous ne voyez que de très très rares panneaux indiquant le nom de l'avenue dans laquelle vous êtes ! Heureusement, l'océan est un excellent repère (un peu comme les montagnes à Grenoble). J'ai donc fini par trouver mon hôtel pour m'installer.

Pas de décalage horaire avec la France mais malgré tout un peu de fatigue car j'ai toujours du mal à fermer l'œil durant les vols de nuit !

J'ai commencé le boulot sur site dès le mercredi : formalités administratives et un check-up médical complet qui ont duré toute la journée. Je crois que le plus dur était le test du souffle pour mesurer la capacité respiratoire : il faillait obtenir 3 courbes identiques lorsque l'on expire à fond dans l'appareil pendant 6 secondes au minimum. Je pense que pour 3 courbes identiques, il m'a bien fallu une vingtaine de tentatives : j'entends encore l'assistante médicale me dire 'Blow, blow, blow, blow, ...' en espérant enfin obtenir le résultat attendu. A la cantine, j'ai croisé un sud-africain qui m'a dit avoir eu aussi beaucoup de difficultés pour aligner ces 3 courbes.
La surprise survient lorsqu'elle vous fait inhaler un produit pour asthmatique et vous indique qu'il va falloir refaire le même test 15 minutes plus tard : juste au cas où vous seriez asthmatique sans même le savoir : re tentatives, tentatives, tentatives, ... Arg !!!!!!!!!!!!
Bref, vous l'aurez compris, ici ils ne plaisantent pas avec la santé et c'est la même chose pour les consignes de sécurité. Chaque jour, avant de commencer le travail, il faut signer des 'work permit' (autorisations de travailler) indiquant que vous avez bien pris connaissance du travail à effectuer ainsi que des risques inhérents : donc environ 1 heure de perdue avant de commencer le travail effectif ! J'ai même été amené une fois à souffler dans un éthilotest pour s'assurer que je n'avais pas bu d'alcool ni absorbé de substances illicites avant de commencer mon job !

Les horaires de travail sont plutôt matinaux 7H-16H ou 7H30-16h30 et le vendredi les personnes partent dès 14h ou 14H30. Pour ma part, le p'tit dèj n'est servi qu'à partir de 6h30 à l'hotel : donc levé à 6H00, départ à 7H00, et arrivée sur site vers 7H40/7H45 après environ 45 min de route dans des conditions plutôt spéciales. Comme je ne suis en mesure d'effectuer aucun travail seul dans la salle calculateur, les premières journées n'ont pas été trop longues ...
Le trajet du retour est un peu plus long (~1H) et je trouve déjà que 1H45 de parcours par jour c'est vraiment long comparé à mes 15' + 15' quand je suis à Grenoble !

Voilà, maintenant le rythme est pris et il ne reste plus qu'à mener la mission à son terme dans les meilleurs conditions.

Enough for today ! J'essaierai de refaire un post très rapidement pour vous faire partager un peu mon ressenti sur la vie au Mozambique.
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mardi 24 août 2010

A380 : Incredible, I've got it

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  • 1er épisode, souvenez-vous : Jeudi 25 Octobre 2007
Le titre de mon post était 'Sydney Airport: A380 ? Too early'
J'étais passé quelques heures trop tôt à l'aéroport de Sydney et je n'avais pas pu voir l'A380 'First to Fly' de la 'Singapore Airlines'

  • 2 ème épisode : Jeudi 15 Octobre 2009
Cette fois j'avais mon appareil photo avec moi et j'ai pu mitrailler le monstre car j'avais devant mes yeux 2 exemplaires de 2 compagnies différentes


  • 3 ème épisode : Lundi 23 Aout 2010
Je suis en transit à Paris CDG et j'ai peu de temps entre l'atterrissage de mon avion en provenance de Lyon et l'embarquement pour Johannesburg. Lorsque j'arrive à la porte d'embarquement les voyageurs sont déjà en train d'embarquer. Je regarde le numéro de siège inscrit sur mon billet et je me met dans la file d'attente correspondante. Je note rapidement qu'il y a un nombre de rangées important et une entré spéciale pour le 'upper deck' mais sans y prêter plus d'attention en pensant qu'il s'agit d'un B747. Ce n'est que lorsque je suis assis à ma place que je prends conscience que je suis assis à bord du fameux 'A380' d'Air France (qui n'en possède que 3 dans toute sa flotte). Coup de chance monstrueux. J'avais toujours pensé que j'aurai peut-être la chance d'avoir une place sur un A380 lors d'un déplacement en Australie mais là, le hasard a bien fait les choses ...

Bon, j'entends déjà les questions : "Et alors, qu'est ce que ça fait ?????????"
Eh bien pour être tout à fait honnête, en ce qui concerne la classe éco, c'est quand même assez proche des derniers 'A340' ou 'B777'. La seule différence est peut-être que les accoudoirs sont une peu plus larges entre 2 passagers et que l'on est donc pas forcément obligé de jouer des coudes !!! Le petit plus que j'ai beaucoup apprécié c'est qu'il y a une caméra fixée sur la queue de l'avion et qui pointe vers l'avant : lors du décollage et de l'atterrissage vous avez l'image en directe sur le petit écran en face de votre siège. C'est plutôt sympa de voir toutes les indications lumineuse des pistes lorsque vous décollez de nuit et aussi l'approche de la piste est impressionnante lors de l'atterrissage de jour (Le reste du temps vous voyez des nuages). Une autre impression est que la poussée au décollage est moins impressionnante que sur les autres appareils (un peu comme la différence d'accélération entre un HDI et un Turbo) et surtout pendant le trajet il m'a semblé que c'était moins bruyant (mais ceci est peut-être du au fait que j'étais placé plutôt au devant de l'avion au départ de l'aile)
Comme je n'ai pas pour habitude de me promener dans l'avion je n'ai pas pu voir s'il y avait des espaces aménagés sur le pont supérieur comme cela avait été présenté dans les pubs d'Airbus.
Je ne sais pas si le fait que cet avion assure cette ligne est exceptionnel mais les 538 places disponibles n'étaient pas occupées. Moi qui ai l'habitude de voyager dans des avions 'pleins comme un œuf', j'ai en plus apprécié d'avoir une place de libre à mes cotés : le voyage tel que l'on aimerait l'avoir plus souvent. En plus, mon bagage a été enregistré de bout en bout (Lyon - Maputo) sans que j'ai besoin de le dédouaner lors de l'escale de Johannesburg : comble du comble il était présent sur le tapis roulant à mon arrivée à Maputo.

Bon, pour le retour, je vais prendre mon appareil photo : on ne sait jamais ...
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lundi 23 août 2010

Moçambique : 3, 2, 1 ..... Go

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Et oui, comme prévu, je remet ça.

Je suis rentré de vacances Samedi soir. J'ai juste eu le temps de faire quelques lessives, faire sécher le linge et, hop, remplir à nouveau la valise. Je dois bien l'avouer : je n'étais pas très motivé pour repartir immédiatement.

Comme je n'avais pas tous les documents nécessaire pour mon déplacement, je suis passé au bureau lundi matin. J'avais eu la confirmation de mon billet d'avion et de ma réservation de voiture de location dans le courant de la semaine précédente. Ce jour, j'ai enfin eu la réservation de mon hôtel (Ouf, je ne dormirai pas dehors) et surtout, j'ai pu récupérer mon passeport avec le visa (à entrées multiples si je veux me rendre au Kruger National Park plusieurs fois).

C'est parti mon kiki !
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