jeudi 24 janvier 2013

India on the way home



Et voila je suis sur le chemin du retour.
Dans la tête plein d'odeurs, de bruits, de couleurs, de foule, d'engins et surtout pleins de moments tous plus insolites les uns que les autres.

Je vais certainement devoir revenir pour finaliser notre système.

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lundi 21 janvier 2013

India Waidhan


Après la lecture des messages précédents vous avez certainement compris que je me trouve dans une région très reculée de l'Inde où toutes les commodités ne sont pas encore présentes.

Je réside dans une chambre d’hôtel dans la ville (ou le village) de Waidhan qui se situe à 45 minutes de l'usine pour environ 25 km.Vous constaterez que la moyenne n'est pas très élevée mais quand on voit le trafic et l'état des routes, on n'est pas très surpris. Et durant tout le parcours des coups de klaxons à chaque fois que vous doublez un autre véhicule : je crois que c'est ce qui m'exaspère le plus. Les klaxons les plus bruyants sont ceux des camions qui ressemblent à certaines sirènes de la caravane du tour de France. Je crois qu'à présent quand je regarderai le tour je reverrai ces images. En fin de chaque parcours, j'ai l'incroyable impression d'avoir une étape de liaison du Paris-Dakar de la belle époque ...

Il y a un passage a niveau dans le village avant d'arriver à l'usine. Si vous avez la malchance de vous présenter là au moment où la barrière se ferme, vous pouvez ajouter 20 bonnes minutes à patienter.
Et le redémarrage est tout bonnement folklorique. Toutes les motos se positionnement devant la barrière et de chaque coté de ces barrières il y a 2 files de voiture qui viennent se former à droite et à gauche. Ce qui fait que quand les barrières s'ouvrent il y a 2 files qui sont face à face. Vous avez le droit à un grand concert de klaxons et quelques minutes supplémentaires pour avancer millimètres par millimètres.

Le trajet jusqu'à l'usine se termine par la traversée d'un village où la route n'est pas goudronnée et qui a des énormes trous pour ne pas dire quasiment des tranchées. Vous êtes secoués comme une bouteille d'orangina (pour décoller la pulpe du fond !!!)

Je ne montrerai pas des photos de l’hôtel où je suis car c'est un bâtiment très moderne qui parait irréel au milieu des bicoques et taudis qui l'entourent. Comme je travaille 6 jours sur 7, il reste le dimanche de repos.
Le premier dimanche je me suis promené avec mon collègue Philippe. Merci à lui pour les photos que vous trouverez ci-dessous qu'il a bien voulu me donner et surtout pour sa compagnie pendant les 2 premières semaines que je passe ici.

Comme toujours plein de petites boutiques plus ou moins bien achalandées et des vaches qui se promènent deci-dela à leur convenance

  

  

  

 

  

  



Ce qui surprend un peu ce sont les étais et les échafaudage en bois même sur de grandes hauteurs. Mais bon, ça à l'air de fonctionner.

 
 



Bien sur, ici, la fillasse pour l’électricité et le téléphone est plutôt apparente :  impossible de la manquer. Alors quand il faut intervenir, l'opération est plutôt périlleuse.

  



Comme on avait un peu de temps à tuer et avec l'insistance de Philippe, j'ai tenté l'opération du barbier. Résultat plutôt réussi avec un prime un petit massage de la tête pour éclaircir les idées. Après avoir discuté avec nos collègues locaux il s'avère que j'ai du payer 3 fois le prix local mais comme le barbier ne parlait que son langage locale il y avait forcément une incompréhension. Et puis de toute façon avec le taux de change et pour la photo, ça valait bien ça ...

 



jeudi 17 janvier 2013

India On The road


Comme je l'avais dis dans mon précédent message, il m'est difficile de décrire tout ce que je vois.

Alors j'ai préparé un cocktail de photos prises sur la route, avec la circulation, les vélos, les tracteurs, les motos, les camions, les toucs toucs, les vaches, les boutiques, les terrains de sport, la campagne ...

   

   

  

  

  

  

  

  

 
 


On ressent une certaine pauvreté de ces gens que l'on croise au bord de la route mais je n'ai pas vraiment l'impression qu'ils soient très malheureux. C'est plutôt ma perception qui est faussée avec le comparatif de tout ce que je possède.